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  • Bienvenue | Site officiel de Vincent Engel

    Bienvenue Bienvenue sur la nouvelle version de mon site ! Vous y découvrirez mes livres, mes spectacles et mes projets. Vous pourrez également lire mes chroniques littéraires et politiques, dialoguer, poser des questions, inscrire des rencontres à votre agenda et commander en ligne. La page des « Mondes » est désormais active ! Découvrez-la et inscrivez-vous pour être tenu au courant! Plus d'infos Inscription Découvrez mon dernier roman Vous qui entrez à Montechiarro Le dernier tome de ce “Monde d’Asmodée Edern”, débuté en 2001 avec Retour à Montechiarro … En lire plus… La plupart de mes livres — certains en exclusivité — sont disponibles à la vente directe via la boutique du site. La boutique Les mondes de la fiction Le monde d'Asmodée Edern, les dystopies de Baptiste Morgan, le rêve de Maramisa ; découvrez les univers qui englobent la plupart de mes romans. Explorez Le blog Des comptes rendus littéraires, mais aussi des prises de position sur des questions de société et des réflexions sur l'écriture… Le blog Mes livres De la fiction à l'essai, en passant par le théâtre et la poésie Les livres Mes spectacles Théâtre, shows de Franco Dragone, spectacles musicaux… Les spectacles Mes projets ​ Genre de la nouvelle, francophonie, actualité, engagements divers… Les projets Discutons ! À travers le forum, vous pouvez poser toutes les questions relatives à mon travail ou mes projets, et consulter les réponses déjà données à des questions similaires. Cet outil s'adresse tout particulièrement aux élèves qui doivent fournir un travail sur un de mes textes ; mais il est ouvert à tout le monde. Le forum Aucun événement à venir pour le moment

  • Les Diaboliques

    > < Les Diaboliques Romans Infos Sous le nom de : ​ - ​ Édition : Ker 2014 Poche : 1855. Allongé dans une sordide mansarde du Marais, Gustave Morgan agonise, dévoré par la vérole et le remords. La confession qu’il livre à son homme de confiance éclaire d’un jour nouveau la vie dissolue qu’il a menée. Croyant soulager sa conscience, il ne sait pas encore que la plus belle ruse du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas. Cette confession n’est que le prélude à une succession de retournements de situations qui enserrent peu à peu Gustave et tous ceux qui lui furent chers dans une logique implacable et terrifiante. ​ (Pour la présentation, voir aussi Les Angéliques .) Ce qu’il y a à dire de ma personne tiendra en peu de lignes ; et si ces quelques renseignements n’étaient pas nécessaires à la bonne compréhension du récit qui suivra, je m’en serais abstenu avec plaisir, tant il est vrai que j’exècre me mettre au premier plan. L’abbé Ducret aurait peut-être évoqué ma « remarquable modestie naturelle » qui, selon lui, déterminait mon caractère. Mais outre que la modestie est une qualité qui se dissout sitôt qu’on se l’adjuge, je pense qu’il s’agit davantage, dans mon cas, d’un besoin inné de demeurer dans l’ombre. Il ne faut voir là qu’un souci fort commun de sérénité. Sans doute l’abbé y verrait-il encore un effet de cette vertu, ce dont je me garderai bien toutefois. J’ai grandi dans un village de la Brie. Mes parents étaient propriétaires d’une des principales exploitations agricoles de la région. J’eus une enfance paisible et reçus une bonne instruction. Mes frères aînés, au nombre de trois, étaient plus attirés par les travaux des champs ; j’avais pour ma part l’âme plus sensible aux arts et aux choses de l’esprit. Trois garçons suffisaient à assurer l’avenir du domaine ; la porte d’une autre carrière s’ouvrait donc pour moi. Pour ses affaires, mon père recevait souvent la visite de M. Francis, négociant en viande installé dans le village voisin qui fournissait les halles de Paris des meilleures viandes, dont la plupart provenaient de nos troupeaux. L’entente entre les deux hommes était à la mesure des bénéfices que leur relation commerciale générait : excellente. Mais ce n’était pas pour cette raison que j’appréciais les visites de M. Francis ; il avait coutume, du moins les jours où il n’y avait pas école, de venir accompagné par sa fille Lucie. Elle avait mon âge et nous étions amis depuis la plus petite enfance. Avec le temps, cette amitié se mua en un sentiment plus sérieux, même s’il est réputé causer des troubles chez ceux qui en sont atteints. Lucie était enfant unique. Dans le village, on colportait la rumeur que Mme Francis ne pouvait plus engendrer. Lucie n’était point disposée comme moi pour l’école ; mais elle avait de l’esprit et une imagination très vive. Elle aimait aussi nos conversations où je tentais de lui communiquer – et souvent avec succès tant il est vrai que l’amour rend pédagogue – mes passions et mes découvertes. De son côté, elle m’éblouissait par les jeux infinis qu’elle inventait sans relâche, quand elle ne s’amusait pas à m’emmener dans les entrepôts paternels où, aussi à l’aise qu’un boucher et malgré une taille frêle et des bras fluets, elle tranchait, découpait et débitait les carcasses en riant de mon air effaré. Nous cœurs étaient, à l’évidence, destinés l’un pour l’autre ; et si mes frères en avaient parfois ri, tous se convainquirent qu’une union serait, pour les deux familles et leurs entreprises respectives, une heureuse perspective. On pourrait croire, en me lisant, que tout le pays était au courant de notre idylle. C’était sans compter sur la discrétion naturelle des acteurs de ce jeu. Les projets économiques de nos parents nécessitaient le secret. Quant à Lucie et moi, peu sensibles à cette dimension des choses, nous n’avions nulle envie de porter sur la place publique ce qui, en outre, participait des certitudes enfantines que l’on découvre en tremblant au fil de l’adolescence. L’âge adulte approchait, pareil à la terre promise se dessinant à l’horizon du regard de Moïse. Quoique toujours discrets, nous nous montrâmes davantage. Nous allions l’un et l’autre fêter nos dix-huit ans, en cet été 184*, lorsque l’abbé Ducret nous convoqua tous les deux dans la cure. Nous nous rendîmes au rendez-vous, intrigués mais sans inquiétude ; nous avions l’un et l’autre l’âme aussi pure et sereine que des nouveau-nés. Prix littéraires - Édition Présentation Extrait Presse Acheter EXTRAIT

  • Un jour, ce sera l'aube

    > < Un jour, ce sera l'aube Romans Infos Sous le nom de : ​ - ​ Édition : L'instant même Les 400 coups 1995 2005 Poche : Ce roman occupe une place très particulière dans mon histoire d’écrivain. J’en parle brièvement dans «Requiescat Mater», la nouvelle que je consacre à la mort de ma mère dans La vie, malgré tout : Je n’osais plus te montrer ce que j’écrivais. Trop intime. J’y vivais trop souvent ta mort. Alors, j’avais écrit une histoire, pour toi, une histoire d’aube lointaine et promise. Étrangère à nous, pensais-je. Je l’ai relue. Je n’y parle que de toi. « Je mourrai de ma peur de mourir », y disait un vieux prêtre. Et dans la marge, tu fis un trait, ou tu soulignas le texte. Mais tu ne dis jamais ta peur, sauf quelques rares fois, quand ta force se souvenait faiblesse. Jamais un mot. Frustrer la mort, se moquer d’elle. Un roman différent de tout ce que j’écrivais alors, marqué que j’étais par une littérature intellectuelle et postmoderne, telle que la pratique Sollers. Un «vrai» roman, qui raconterait une histoire. Ce fut celle d’Alessandro, ce musicien d’un siècle non précisé, dans une ville qui ressemble à Venise sans que celle-ci soit jamais nommée. L’apparition aussi de Baldassare, qui allait revenir dans Retour à Montechiarro . Une histoire que je réécrirai plus tard, dans Requiem vénitien . Lent mouvement de la botte qui se balançait et donnait à l’eau le rythme las d’une agitation refusée. Le pantalon de velours noir, sans mode, accaparait le peu de vent qui passait, les soupirs qu’exhalait le canal. Sur les genoux, deux coudes ; au bout d’un buste qui se penchait sans force, la tête d’un homme — ni triste ni gaie — appuyée sur deux mains vaincues. L’indifférence du monde qui l’entourait l’avait sereinement envahi ; il y avait longtemps que son dernier désir avait, dans l’eau glacée, creusé son trou minuscule, aussitôt dissipé. Plus loin, sur le même quai, un chat inclinait la tête, yeux mi-clos. Il observait l’homme assis au bord de l’eau. Il le connaissait ; ce n’était pas la première fois qu’Alessandro venait ici pour reposer ses idées. Mais l’homme, aujourd’hui, ne lui faisait aucun signe, et ne semblait pas vouloir le caresser. Le chat cessa brusquement de s’y intéresser, et s’occupa de sa toilette. Une barque surgissait de l’aube et glissait devant le quai, dans le jour balbutiant, empâté de brume. Le marinier, à la poupe, pouvait dormir encore ; à peine une chevelure qui perçait un amoncellement de laine. Sans un geste à Alessandro, il disparut dans un matin sans teinte, qui refusait d’ouvrir la nuit au jour. Pour Alessandro, ce n’était plus que la mort d’une nuit blanche comme ce matin, blanc sali d’une brume épaisse infiltrée jusqu’en son esprit. Il se leva ; le chat dressa les oreilles, les yeux. Il partit par une ruelle, l’animal par une autre, vers une journée nouvelle sans plus de grâce que la veille. Prix littéraires - Édition Présentation Extrait Presse Acheter EXTRAIT

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