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Surréaliste et hilarant


Les restes de Jean-Jacques, Pierre Stasse, Paris : Flammarion, 2009. 286 p. 18 €

Pour son premier roman, Pierre Stasse fait fort. On croirait un bâtard génial de Crevel, de Vian et de Queneau, le surréalisme réinventé, ressuscité et décliné – le fait est rare – à travers un roman truculent, qui met à mal les codes sans jouer au prétentieux ou au précieux littéraire, et qui foisonne d’inventions langagières – images, ruptures, métaphores et descriptions – déclinées sur tous les modes de la légèreté et de la truculence, avec un culot littéraire qui permet d’espérer beaucoup pour l’avenir de ce jeune auteur ! Sachez-le, Jean-Jacques est un cabot qu’on ne voit qu’au début du roman. Le(s) reste(s) est une superbe histoire d’amitié et d’amour entre Paul et ses deux amis, Russes d’origine, Mikhaïl et sa sœur Anouchka. L’histoire aussi de romans de gare et d’un roman illisible qui deviendra un énorme succès, d’amours multiples et variées, mais toujours tendres et intenses. Un livez déjanté et original, qui tranche dans cette rentrée 2009 décidément automnale…

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