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Mise en quarantaine


Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, Marianne Rubinstein, Paris : Albin Michel, 2012. 197 p. 17 €

Marianne Rubinstein de ces plumes que je suis avec attention, parce qu’elle trace dans le ciel morose de notre littérature des lignes pures vers des horizons universels. Bien sûr, toute son oeuvre part de l’expérience intime de l’auteure ; mais ce n’est qu’un départ pour mieux atteindre l’autre. Et le toucher. Dans ce roman, présenté comme un journal intime, Yaël parle au nom de toutes les femmes qui rentrent dans cet âge difficile de la quarantaine, celui des ruptures. Rupture de couple, en l’occurence, rupture de rêve et d’illusion. Comment rebondir, renaître, reprendre son envol quand tout, à commencer par le regard des autres, vous assène ce grand et cruel mensonge que tout, sans doute, est déjà fini ? Touche après touche, on suit la reconstruction à laquelle s’applique Yaël, phrase après phrase, phase après phase, de la noirceur du désespoir au désir ravivé. Avec intelligence, élégance et humour.

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