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La fin d’un monde


Soleil fané, Tuyêt-Nga Nguyên, Bruxelles : Le grand miroir, 2009. 220 p. 18 €

Dans son magnifique Journaliste français, Tuyêt-Nga Nguyên avait raconté son enfance au Viet-Nam, pendant la guerre, jusqu’à son départ pour la Belgique, où elle allait entreprendre des études universitaires. Sa mère restait au pays et nul n’osait encore affirmer que le Sud allait être écrasé par les Viet-Cong. C’est sur la chute de Saïgon que s’ouvre ce deuxième volume. Tuyêt est en Floride, elle a fini ses études et sa mère est restée coincée là-bas. Cette fois, nous assistons au naufrage des rêves, aux vagues de réfugiés qui échouent en Amérique et que Tuyêt essaie d’aider. Leurs récits, terrifiants comme toutes les apocalypses, qui révèlent la fin d’un monde et cherchent les pistes pour en construire un nouveau. À travers de superbes portraits, l’auteur nous raconte cette page d’Histoire terrible. Et comme toujours, on découvre que les temps extrêmes dilatent les frontières du possible, vers le bien comme vers le mal. Avec, au centre de tout cela, encore et toujours cette mère exceptionnelle, pour laquelle la liberté n’a pas de prix.

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