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L’autre Marilyn


Jayne Mansfield, 1967, Simon Liberati, Paris : Grasset, 2011. 196 p. 18 €

Le cinéma américain a forgé quelques-unes des grandes légendes du siècle passé : celles qui, à travers leurs folies, leurs déviances autant que par leurs talents (et parfois davantage), ont défrayé la chronique et exercé une fonction cathartique auprès d’un public qui découvrait les “People” et la presse à sensation. Grasset, depuis “L’enfant d’octobre” de Ph. Besson consacré à l’affaire Grégory, propose une collection dans laquelle un écrivain s’empare d’un fait réel qui a occupé la presse. Liberati s’intéresse ici à Jayne Mansfield, icône d’Hollywood, plus connue pour ses provocations et ses strip-teases que pour ses rôles. En partant de l’accident de voiture qui lui a coûté la vie, Liberati remonte dans sa carrière en s’intéressant particulièrement aux dernières années, celles de la chute et de tous les excès. Un portrait cru, féroce et drôle, d’une époque flamboyante, névrosée et révolue. Aujourd’hui, ces excès sont devenus une triste norme qui ne fait plus rêver personne…

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