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Into the white


Banquises, Valentine Goby, Paris : Albin Michel, 2011. 247 p. 18 €

Sarah est folle de musique et d’acoustique. Folle aussi de Diane. Laquelle meurt. Pour guérir de la dépression qui suit ce deuil, à 20 ans, elle décide de partir pour le Groenland. Ses parents et sa jeune sœur l’accompagne à l’aéroport. Et là commence une attente qui durera plus de 27 ans, Sarah ne donnant plus jamais signe de vie. 27 ans plus tard donc, sa sœur part sur les traces de sa sœur disparue. Depuis cette date tragique, elle a vécu avec le sentiment de ne pas exister aux yeux de ses parents, incapables de se faire à cette disparition pire qu’une mort. On retrouve ici le style très particulier de Valentine Goby, dur, incantatoire parfois, qui va au cœur des esprits et des situations. Dans le froid et le blanc, Lisa découvre moins sa sœur qu’un monde inconnu, menacé par les mutations climatiques et sociologiques. Une manière de revisiter “Into the Wild” — à cette différence notoire qu’on ne sait rien des motivations du fugueur ni de son sort…

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