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Avant qu’on se résigne

Je viens de vérifier : j’ai consacré ma première chronique à Zaventem en septembre 2004. Cinq ans, et le Brabant toujours perdant. On s’étonne… Des responsables wallons toujours aussi peu convaincus de l’intérêt qu’ils ont à défendre des concitoyens trop nantis à leurs yeux, des responsables flamands trop soucieux de flatter leur électorat amateur de barbecue et de terrains pas chers dans les zones anciennement survolées par les avions, un gouvernement qui a pris l’habitude de ne pas tenir compte des décisions de justice, lesquelles se contredisent parfois. Et en attendant, au-dessus de nos têtes, des avions toujours plus nombreux, toujours plus bas, toujours plus dangereux. Mon ami Denis Marion, dont vous retrouvez les chroniques ici, se bat depuis toujours. D’autres associations, comme l’AWACCS aussi. Mais il est évident que le gouvernement table sur la résignation. Il y a tellement d’autres chats à fouetter, non ? On ne va pas s’em… pour des broutilles à l’heure où les crises, les vraies, se multiplient ! A voir. Les grands problèmes sont un ramassis de “petits” problèmes. Le développement durable, le contrôle des dépenses d’énergie sont liés à la problématique de Zaventem (et de tous les aéroports). Que le prix du mazout ait baissé n’y change rien. Et le survol quotidien d’une capitale et d’une zone à forte densité est une aberration criminelle, même s’il y a eu la crise des subprimes et la grippe A. Alors, si vous êtes concernés (et pas seulement parce que les avions gâchent vos dimanches au jardin), ne baissez pas les bras; écrivez, portez plainte, soutenez les associations qui se battent.

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