Le Miroir des illusions - couverture souple
Genève, 1849. le jeune Atanasio, tout juste arrivé d’un petit village de Toscane, apprend le décès de don Carlo, son protecteur de toujours. Le notaire lui remet une lettre cachetée du défunt, accompagnée de cinq portraits. C’est le legs d’un père à celui qui ignorait être son fils. Un legs doublé d’une mission : venger don Carlo par-delà la mort, en assassinant, selon un protocole strict, tous ceux qui ont empoisonné son existence.
Quarante-neuf ans plus tôt, dans un palais du grand canal, Alba vient au monde. Radieuse et sauvage, elle grandit en se moquant des hommes comme de la morale, et n’entend pas changer de vie en épousant le prince Giancarlo Malcessati, alias don Carlo.
Mais une nuit, au coin d’une rue mal famée, surgit Wolfgang. L’Allemand s’éprend aussitôt d’Alba. Entre eux, pourtant, il s’agira moins d’adultère que de crime…
De Venise à San Francisco, en passant par Milan, Berlin et New York, voici les destinées romanesques de personnages guidés par l’obsession de la vengeance, au prix du bonheur, de l’amour et, peut-être, de leur vie.
Retour à Montechiarro était le premier développement d’une longue nouvelle, publiée quelques années auparavant : Raphael et Lætitia. De roman en roman, l’ensemble toscan (Retour à Montechiarro, Requiem vénitien, Les Absentes) poursuivait ces deux amoureux sur lesquels le sort (ou quelle étrange malédiction ?) s’acharnait, sans que jamais, pour autant, l’on sache ce qu’ils devenaient ni, surtout, pourquoi la mère de Lætitia, Alba Malcessati, s’opposait de manière aussi intransigeante à leur union.Depuis 2000, je savais qu’un jour je devrais raconter l’histoire complète de Raphael et Lætitia. Mais il fallait qu’elle soit prête…
C’est désormais chose faite. Ce roman s’inscrit dans l'ensemble du Monde d'Asmodée Edern ; mais comme tous autres, il est totalement indépendant et peut être lu sans que l’on sache rien des précédents. Au gré des lectures et de leur ordre, chaque lecteur composera un ensemble qui n’appartiendra qu’à lui. Car si les romans sont indépendants, il est cependant certain qu’ils se tissent entre eux des liens forts, et que ces liens dépendront aussi de l’ordre dans lequel on les lira.
Aucun ordre, cependant, n’est meilleur qu’un autre…
Dans le théâtre de la vie, rien n'est plus variable que l'ordre des actes…
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