Le retour de Jim Lamar, Lionel Salaün, Paris : Liana Levi, 2010. 232 p. 18 €
Salaün est Français et pourtant, à le lire, on le croirait du Mississippi, tant il est imprégné de cette culture, de cet univers, et d’une certaine musique que l’on ne trouve que là-bas. Un monde du Sud, pauvre, qui n’est pas sans rappeler “Ne tuez pas l’oiseau moqueur”, où un jeune garçon raconte le retour d’un ancien du Vietnam que l’on croyait disparu à jamais, dans un bled où les préjugés survivent à toutes les guerres et à toutes les modernités. Un premier roman qui, malgré quelques maladresses, est étonnamment touchant et juste.
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